Bride
Tu es presque là,
Je sens ta lumière qui se rapproche,
Mon cœur doute encore,
Il bat la chamade,
Il est en quête…
Le brouillard continue de surgir.
Au loin le chant des oiseaux
Egaie l’avenir d’un son mélodieux
Riche de fougue et de partages.
Pour le moment, je suis là,
Prisonnier de la dame de l’Hiver.
J’attends un signe, une faille dans la cuirasse,
Je ne sais si elle se présentera et je crains le désespoir.
Heureusement, il y a ce doux bruissement de la Terre,
Ces premières fleurs : blanches, jaunes, rouges,
Et ces bourgeons qui se gonflent de potentiels et d’envies.
Je me fonds en eux et j’accueille le moment présent.
Sur le sol, les vestiges de la dernière saison sont encore là.
Ils me rappellent que sans la mort, il ne peut y avoir de vie.
J’accueille cette évidence même si elle réveille au fond de moi des blessures,
Elle me fait aussi sentir pleinement vivant.
Il faudra encore du temps pour que vainc la lumière,
Mais une faille s’est ouverte dans la glace,
Elle laisse entrevoir un fil d’Ariane qu’il faudra suivre au rythme de la danse des saisons,
Il nous mènera à la source de la Vie.
Je vous souhaite une joyeuse fête d’Imbolc.
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